Grâce à la généralisation du télétravail, de nombreux Belges envisagent vivre à temps plein en Ardenne belge, où ils possédaient jadis surtout des résidences secondaires. Regard sur un marché immobilier effervescent du côté de Viroinval et Hastières, par exemple.
L’Ardenne aussi populaire chez les Flamands que les Wallons
Si l’Ardenne a toujours attiré notamment les Flamands qui y possèdent des résidences secondaires, elle pourrait bien peu à peu se peupler à temps plein de ces anciens villégiateurs qui aiment la forêt belge, les points de vue sur la Meuse et le mode de vie décomplexé et sans stress des Ardennais. Les chiffres de la Fédération des notaires indiquent depuis longtemps que plus d’un acheteur sur trois d’un bien immobilier dans les Ardennes est flamand – la tendance s’accentue.
Les Wallons et les Bruxellois y achètent aussi beaucoup de maisons, encore plus depuis le début de la pandémie, qui a fait se développer le besoin de vivre près de la nature et qui a rendu ce rêve possible grâce à la généralisation du télétravail
Les prix augmentent en Ardenne belge
En raison de ce grand intérêt, les prix des maisons dans les Ardennes ont augmenté d’environ 10 % au cours des deux dernières années. Mais le marché demeure accessible à toutes les bourses. Dans des communes comme Viroinval et Hastières, on trouve encore des maisons à vendre pour le prix très raisonnable de 150 000 euros, ou même moins.
Même dans une commune telle que Rendeux – à proximité de Durbuy et de La Roche – qui est très attractive pour les Flamands, une maison en 2021 ne coûtait toujours pas beaucoup plus que 150 000 euros en moyenne.
Déjà, en 2021, on constatait en Ardenne une hausse de 12,4% du nombre de transactions par rapport à 2019. Il y a fort à parier que les chiffres de 2022 montreront des hausses encore plus significatives.
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