Il est généralement admis que le Belge a une brique dans le ventre. Malgré l’augmentation des taux d’intérêt et la récession imminente, cela ne semble pas changer immédiatement. Cela ressort de notre récente étude dans laquelle nous avons demandé à plus de 1000 Belges ce qu’ils préféraient dans une habitation. Voici les conclusions les plus marquantes.
Malgré l’augmentation des taux d’intérêt, l’achat reste populaire
Les Belges continuent de rêver d’être propriétaires de leur logement, malgré toutes les nouvelles économiques catastrophiques. Un sur cinq souhaite réaliser ce souhait dans les cinq prochaines années. Chez les jeunes (18-24 ans), c’est même plus de la moitié. Les raisons qui motivent l’achat d’un logement sont très diverses, mais la constante est qu’il s’agit d’une décision prise principalement pour des raisons personnelles, comme un changement de situation familiale. Seuls 14 % achètent un logement parce qu’ils le considèrent comme un investissement.
Tout le monde ne souhaite pas acheter un logement tout de suite. Les personnes qui reportent leur projet d’achat de plus de cinq ans (soit également une personne interrogée sur cinq) ne le font pas en raison de l’augmentation des taux d’intérêt mais, là encore, pour des raisons personnelles. Ainsi, 38 % se disent encore satisfaits de leur logement actuel, tandis que 32 % souhaitent surtout épargner davantage. Seuls 20 % des Belges espèrent également que les taux d’intérêt baisseront à l’avenir.
Plutôt un jardin qu’une maison bien isolée
Le type de logement le plus populaire parmi les Belges est de loin la construction ouverte. C’est le souhait de plus de la moitié des personnes qui prévoient d’acheter une maison familiale dans les cinq prochaines années. La maison n’a pas besoin d’être neuve; 51% préfèrent même une maison existante plutôt qu’une nouvelle construction.
Ce qui s’avère être une nécessité absolue pour la plupart, c’est un jardin. Pour les acheteurs, cela est même plus important que la valeur EPC ou la distance entre la maison et leur lieu de travail. Rien de moins que 80% affirment qu’un jardin est une nécessité absolue, et chez les familles avec enfants, il s’agit même de 85%. Deux Belges sur trois vont encore plus loin en affirmant qu’ils ne sont pas prêts à vivre dans une maison sans jardin
Rénover ? Pas de problème !
Une fois la maison de rêve trouvée, le Belge est prêt à mettre la main à la pâte pour la rendre plus économe en énergie. Nous constatons ainsi que pas moins de 7 Flamands sur 10 qui envisagent d’acheter une maison familiale dans les 5 prochaines années sont également prêts à rénover cette maison si cela améliore son efficacité énergétique. En Wallonie, il s’agit même de 8 personnes sur 10.
La principale motivation à cela est de réduire les coûts énergétiques croissants, mais en Flandre, l’obligation de rénover joue également un rôle important. Ainsi, 63% des Flamands ayant l’intention d’acheter veulent porter le score EPC de leur maison à EPC A d’ici cinq ans. Si l’obligation de rénover n’existait pas, les chiffres pourraient bien être différents. Ainsi, 45% déclarent qu’ils ne rendraient pas leur maison plus économe en énergie si cette obligation n’existait pas.
Chez Zimmo également, nous constatons que le score EPC devient de plus en plus important pour les acheteurs. En 2023, le prix de vente moyen des appartements avec un score EPC A a augmenté de 12%, et pour les maisons, il s’agissait d’une augmentation de 3,15%. Cela montre que l’efficacité énergétique devient un critère de plus en plus important lors de l’achat d’une maison.